Si vous allez sur l’excellent blog :

http://mimi1931a.canalblog.com/

vous y verrez un billet intitulé « conférence environnementale » où il est question d’éoliennes. Je vous laisse en apprécier la teneur.

Accidentellement, je lis l’article suivant publié récemment dans le journal « AUJOURD’HUI » et, comme je ne peux publier directement la photo de cet article (sinon ce serait tellement petit qu’illisible), j’utilise, comme je le peux car je n’en ai pas du tout l’habitude, un logiciel OCR (Reconnaissance Optique de Caractères) pour reproduire cet article.

A mon avis, il est un complément du billet de blog précédemment cité et je pense que les éoliennes ne sont pas du tout pourvues des qualités qu’on veut bien leur donner.

Eoliennes 2

 

 

« C‘est attristant. » Sur les hauteurs de Bouriège (Aude), dans le village médiéval abandonné de Saint­Pierre-le-Clair, les traces du passage d’un bulldozer sont impressionnantes. La terre est totalement retournée. Les vestiges fossilisés de cet habitat regroupé des XI et XlIe siècles sont chamboulés. Le coup d’envoi du chantier du futur parc éolien d’Alstom Wind France. Dans quelques mois, six éoliennes géantes s’élèveront sur cette crête de la haute vallée de l’Aude.

Georges, 64 ans, avec son épouse Chantal, a escaladé la montagne pour constater de visu. « C’est attristant, répète-il. Pour moi, c’est un manque de respect de notre passé tellement précieux. Là, on ne voit strictement plus rien du village, juste en contrebas des ruines de l’église. il a comme disparu. Et puis bientôt, ici, nous serons littéralement cernés par les éoliennes. Je ne suis pas contre l’éolien, mais on doit le « regrouper », estime Georges qui se souvient très précisément des pèlerinages villageois de son enfance sur ce site historique.

Essayer de sauver ce qui peut l’être

« Ce lieu médiéval est complètement détruit. Auparavant, on pouvait observer très précisément l’emplacement de chacune des maisons. Pour moi, c’est un site intéressant qu’il fallait préserver, protéger », ajoute Dominique Baudreu, du centre archéologique médiéval du Languedoc de Carcassonne. Le commissaire-enquêteur avait lui-même émis un avis défavorable. Pendant des années, les opposants avaient bataillé contre ce projet hors norme, contestant notamment la taille gigantesque des éoliennes. Mais la cour administrative d’appel de Marseille avait rejeté leur procédure, si bien que l’opérateur a agi légalement mais sans beaucoup de discernement.

La semaine dernière, la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) s’est enfin rapprochée de l’exploitant pour essayer de trouver ensemble des aménagements afin que ce site médiéval soit respecté. Enfin, ce qu’il en reste, après le passage du bulldozer.

CLAUDE MASSONNET

Si, comme vous pouvez le lire dans cet article, Georges n’est pas contre les éoliennes, je n’hésite à dire que ce n’est pas mon cas. Je suis contre parce que :

– 1. Le problème ne réside pas uniquement dans le fait de produire de l’électricité, il faut également la stocker et la distribuer en quantité voulue et en intensité voulue afin que tout le monde puisse en bénéficier. Or, un des moyens techniques fréquemment utilisé est la centrale thermique. Sans doute une des plus polluante. Alors, quand vous verrez des éoliennes dites vous qu’une centrale thermique n’est pas loin.

– 2. En Provence, c’est bien connu, il y a le Mistral qui souffle plus ou moins violemment et parfois il ne souffle pas du tout. Quand le Mistral est trop violent, on arrête les éoliennes pour ne pas qu’elles s’emballent, quand il n’y pas de Mistral, elles ne tournent pas. Le problème n’est pas spécifique à la Région. Alors dans ces cas là ferrait-on tourner les éoliennes pour faire croire qu’elles servent à quelque chose ? Ce serait alors une perte d’énergie.

– 3. les éoliennes produisent 5% de notre courant dit-on, mais quel organisme a vérifié l’exactitude de ce pourcentage ?

– 4. Il y a des techniques performantes et moins dégradantes de la nature comme ces installations totalement immergées dans l’océan qui utilisent les forces de l’eau. Sont-elles suffisamment encouragées ?

– 5. Des pays comme le Danemark rencontrent bien des problèmes malgré tout ce qu’on raconte. Même pour ces éoliennes construites en haute mer car il y a des zones interdites à cause des câbles et les pêcheurs râlent.

– 6. Et puis, l’organisme chargé de l’implantation des éoliennes est extrêmement puissant, est-ce encore un nouveau monopole? Les moyens mis en œuvre pour la recherche sont colossaux et l’on n’hésite pas à détruire l’existant (voir les ci-dessus).

– 7. Je ne crois absolument pas à la réduction du chômage par un moyen qui court à sa perte. Une reconversion serait bien plus adaptée.

N’en déduisez pas pour autant que je sois contre tout progrès technique. La semaine dernière un test a été réalisé pour savoir si les modifications apportées aux routes étaient adéquates pour permettre aux véhicules du projet ITER de passer par l’itinéraire prévu. Cela a sans doute couté des millions mais c’est négligeable par rapport au projet lui-même qui va couter des sommes exorbitantes et, malgré cela, bien des pays étrangers participent techniquement et financièrement à ce projet.

Vous ne savez pas ce qu’est le projet ITER ? C’est dit-on ce qui aura une force nettement supérieure à l’énergie atomique et susceptible de ne pas détruire la planète entière, avec une parfaite maitrise des inconvénients (Espérons que c’est là la vérité … Comme vous, j’ai déjà entendu des propos similaires … Il me semble entendre que demain, on rasera gratis …).

Oui mais, car il y a un mais … Il faut que le projet aboutisse et, s’il n’aboutit pas se sera des millions si ce n’est pas des milliards qui n’auront servi à rien.

Et puis, le truandage existe à tous les niveaux. Rappelez-vous des « avions renifleurs ». J’espère que ce ne sera pas le cas.

Pourtant, quelque soit l’issue de ce projet , je n’y suis nullement opposé car il me parait normal de consacrer un budget à la recherche même s’il est faramineux et, s’il aboutit, la France aura une place prépondérante dans le monde. Elle en a bien besoin. ITER, oui! Les éoliennes, non!

L’emmerdeur